Le changement d’outil se fait grâce au « crochaxe », une innovation dans la recherche pour une
polyvalence pratique et fonctionnelle (pas de boulons ni de clé).
La traction animale peut être une véritable amélioration des conditions de travail des villageois(ses) si toutes les phases de cultures peuvent être assurées par les animaux et non pas - comme c’est souvent le cas- juste pour la préparation des semis, les désherbages restant à faire à la daba
- Polyvalence pour les animaux et les modes d’attelage
Conçu pour durer de nombreuses saisons, le porte-outil est suffisamment robuste pour être tiré par des animaux puissants pour des travaux durs.
Tous les animaux de trait peuvent y être attelés mais avec des outils adaptés à leur force.
Les ânes sont les moins forts et lorsqu’il faut faire le zaï sur une surface importante -travail qui demande puissance et endurance- la kassine ne peut être efficace que tirée par un attelage en paire.
Un âne seul peut faire toutes les interventions d’entretien mais la réussite et la qualité du travail est liée au choix de l’outil, aux bons réglages du guidon et de la barre à crans, à la pression exercée sur le guidon et au confort de l’animal apporté par de bons harnachements.
La kassine peut être attelée en « traction souple » (avec traits et palonnier) ou en traction rigide (avec brancards ou timon).